Introduction Les conflits entre parents et adolescents sont une réalité inévitable dans de nombreuses familles....
DEPRESSION PARENTALE : 2 ERREURS + 2 FAUSSES CROYANCES
Introduction
Bienvenue à tous les parents débordés ! Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet qui concerne beaucoup d’entre vous : la dépression parentale. En tant que parents, il est normal de se sentir parfois submergé et de douter de vos compétences. Cependant, il est important de comprendre les erreurs courantes et les fausses croyances liées à la dépression parentale afin de mieux la prévenir et la gérer. Dans cet article, “Dépression parentale : 2 erreurs et 2 fausses croyances”, nous allons montrer que les rectifier peut être suffisant pour aller mieux ou éviter de sombrer dans la dépression.
Erreur 1 : “Je dois réguler mes émotions”
- L’une des erreurs fréquentes dans la gestion de la dépression parentale est de se contraindre à réguler ses émotions de manière directe. Ce processus peut s’avérer contre-productif, car non seulement il renforce un sentiment d’échec si la régulation émotionnelle échoue, mais il consomme également une quantité significative d’énergie.
- Cette pression supplémentaire aggrave le processus dépressif, créant un cercle vicieux difficile à rompre.
- Plutôt que de forcer la régulation émotionnelle, il peut être plus bénéfique d’explorer des approches douces et progressives pour mieux comprendre et ne pas être victime des émotions
- En partageant vos émotions avec vos enfants, vous montrez l’importance de l’expression émotionnelle et encourageons des conversations honnêtes et ouvertes.
Erreur 2 : “Il faut être…positif à tout prix”
- Une autre erreur commune est de chercher à vivre exclusivement dans la positivité, s’éloignant ainsi de notre nature humaine complexe.
- La réalité est que rien n’est strictement positif ou négatif ; il existe des expériences plus ou moins agréables. Le “truc” est de savoir ce qu’on en fait.
- Aspirer à une vie exclusivement positive peut créer une division intérieure, générant un malaise -donc un mal-être- profond susceptible de conduire à la dépression.
- Comprendre et accepter la diversité des émotions, plutôt que de les juger comme bonnes ou mauvaises, peut favoriser une approche plus saine de la vie, contribuant ainsi à la gestion de la dépression parentale.
Fausse croyance 1 : “Être déprimé signifie être un mauvais parent”
Une fausse croyance répandue concernant la dépression parentale est de penser que si vous êtes déprimé, vous êtes automatiquement un mauvais parent. Rien ne pourrait être plus éloigné de la réalité !
En effet, penser que d’exprimer sa frustration ou sa fatigue face à un enfant est une faiblesse produit des effets extrêmement nocifs :
1. Pour vous même
- En dépensant votre énergie “à faire bonne figure”, vous vous épuisez un peu plus chaque jour
- Cela va vous pousser dans vos retranchements, et vous risquez soit de vous mettre en colère régulièrement pour un rien, soit d’impacter négativement votre santé
2. Pour vos enfants
- Ils vont ressentir de toute façon que vous n’allez pas bien, et votre silence et/ou vos réactions excessives vont les inquiéter encore plus
- Ils vont retenir que “ce n’est pas bien” d’exprimer son état fragile et donc qu’il faut toujours être “fort”
Fausse croyance 2 : “Demander de l’aide est un signe d’échec”
Ah le revoilà le symptôme du “parent parfait”. La perfection n’existe pas. Par contre la perfectibilité est synonyme de croissance, d’accomplissement, de Vie.
L’erreur numéro un que les parents débordés commettent est de croire qu’ils doivent toujours afficher une façade de force, même lorsqu’ils se sentent dépassés par les responsabilités parentales. Oui, vous voulez être des modèles pour vos enfants, mais cela ne signifie pas que vous devez toujours tout gérer sans montrer vos propres faiblesses.
En réalité, vos enfants ont besoin de comprendre que vous êtes humains et que vous avez aussi besoin de soutien et de compréhension.
Au lieu de cela, essayez d’être plus ouverts avec vos enfants. Expliquez-leur que, parfois, vous vous sentez tristes ou dépassés, mais que cela ne signifie pas que vous ne les aimez pas
ou que vous ne pouvez pas les aider.
Dire comment vous vous sentez est, au contraire, une preuve d’intelligence et de courage. Combien de personnes sont capables de laisser leur ego de côté ?!
Ne laissez pas cette fausse croyance vous priver de la possibilité de vous sentir mieux et de profiter pleinement de votre rôle de parent.
Conclusion
Chers parents, il est temps de reconsidérer certaines idées fausses et erreurs courantes associées à la dépression parentale. En étant vous-même, y compris face aux aléas de la Vie :
- Vous ouvrirez la discussion avec nos enfants
- Vous leur montrerez qu’un être humain n’est pas un robot
- Vous les préparerez à une vie d’adulte équilibrée
Vous n’êtes pas seul dans cette bataille, et ensemble, nous pouvons construire des familles plus heureuses et plus épanouies.
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Voici les articles précédents sur ce thème :
5 CAUSES DE LA DÉPRESSION PARENTALE
6 LEÇONS A TIRER DE LA DÉPRESSION PARENTALE
Voici les articles suivants sur ce thème :
LES 8 ELEMENTS AGGRAVANT LA DÉPRESSION
DÉPRESSION PARENTALE : LES 2 SOLUTIONS MAJEURES
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